On voit apparaître ou réapparaître une architecture dédiée, une nouvelle architecture qui se décline. Les besoins logistiques en ville ont considérablement évolué et l’architecture répond présente.
Le présent travail porte sur l’ensemble des formats et implantations de l’immobilier logistique en zone urbaine. Il cherche à stabiliser une typologie AFILOG et à fixer les termes définissant les objets immobiliers insérés en tissu urbain accueillant des activités de logistique urbaine, toutes opérations confondues : transbordement, stockage, conditionnement, préparation …
Il s’appuie sur des exemples qui montrent la diversité des inscriptions spatiales produites par la logistique urbaine, fonction urbaine hétéroclite et polymorphe.
Il s'agit d'une prise de position d’Afilog concernant la conception, l’insertion urbaine, la recherche de sites, la géométrie et l’utilisation de ces espaces.
Cette production Afilog inscrit la logistique dans un ensemble de fonctions urbaines support de la ville dans une perspective de mixité programmatique et de co-activité.
Cette typologie cherche à couvrir les réalités territoriales à l’échelle française et internationale.
Le périmètre de la logistique urbaine retenu intègre le territoire à partir des plateformes générant des flux urbains. La localisation spatiale et organisationnelle de cette « rupture » des flux dépend des filières, du type de marchandises et de la structure urbaine d’une agglomération.
Les plans d’urbanisme doivent s’intéresser à cette problématique.
Le bon fonctionnement et l’articulation entre les formats nécessitent des règles d’accès et d’urbanisme adaptées et cohérentes.
La régulation de l’autorité publique peut permettre la bonne intégration urbaine de ces espaces et en confortera les bénéfices, ou a contrario, peut avoir un effet contre-productif si les outils de diagnostic, réglementaires et d’évaluation, venaient à manquer.